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Focus sur les violences gynécologiques

Les docteurs qui se sont consacrés à l’intimité des gens exercent un métier difficile. Aller voir un gynécologue est moins embarrassant aujourd’hui qu’il ne l’était il y quelques années. Le patient s’est résigné à voir le docteur pour ce qu’il est, c’est-à-dire un spécialiste qui est là pour aider et conseiller les patientes. Les femmes comprennent mieux aussi que montrer sa foufoune à un gynécologue est aussi banal que montrer ses caries à un dentiste. Or, ces derniers temps, une notion nouvelle voit le jour et nuit gravement à la réputation des gynécologues. Il s’agit des violences gynécologiques.

Comment identifier un cas de violence gynécologique ?

La limite à poser est difficile, dans la mesure où le gynécologue doit avoir accès à la partie la plus intime du corps pour pouvoir travailler correctement. Néanmoins, il y a une certaine considération de la personne humaine que la patiente est en droit d’attendre de la part du médecin. Ainsi, si le gynécologue ne prend pas en compte la gêne de la patiente, il y a déjà violence à son encontre. Le fait de demander la totale nudité de la patiente doit être justifié et expliqué. Tout propos ou action qui traduirait un jugement du médecin par rapport à la patiente est constitutif de violence. Le gynécologue est là pour apporter des recommandations et des traitements, éventuellement des conseils, mais non pour porter des jugements sur la vie de ses patientes. Bien qu’il connaisse son métier, il ne peut pratiquer d’examens ou faire des actes sans avoir eu le consentement de la patiente. En gros, tout ce qui viole l’intégrité morale et physique de la patiente, et qui intervient au cours d’une consultation gynécologique, est constitutif de violence gynécologique.

Que faire en cas d’actes de violence ?

Le fait que la HCE ou le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes ait publié un rapport concernant ces faits prouve que les plaintes doivent être prises au sérieux. À défaut d’une plainte, la victime a la possibilité de signaler son « agresseur ». Si cela paraît trop compliqué, des associations existent pour accompagner les victimes durant le processus de dénonciation. Le médecin dénoncé sera rayé des ordres et n’aura plus le droit d’exercer.

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